par Jean-Baptiste Thoret
13 avril 2011 - 11h23

Cousin, cousine

année
1975
Réalisateur
InterprètesMarie-Christine Barrault, Victor Lanoux, Marie-France Pisier, Guy Marchand, Popeck, Ginette Garcin
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Au cours du mariage de sa mère, Marthe (Marie‑Christine Barrault) fait la connaissance de Ludovic (Victor Lanoux), son cousin par alliance. Mais l’un et l’autre sont mariés, ce qui ne les empêche pas de tomber amoureux. Débute alors un manège cocasse où les deux tourtereaux profitent des fêtes de famille afin de convoler en toute discrétion. Jusqu’au jour où, un soir de Noël, ils décident de quitter leur famille respective et de se mettre ensemble. C’est là que les ennuis commencent.

Prix Louis Delluc en 1975, Cousin, cousine appartient pleinement au cinéma populaire français des années 1970 : Victor Lanoux, Guy Marchand, Marie‑France Pisier et même Popeck participent à ce film de bande, genre qui connût alors son heure de gloire (de Hôtel de la plage à Un éléphant ça trompe énormément en passant par les comédies de mœurs de Claude Sautet).

Trente‑cinq ans après, on se dit que cette fraîcheur et cette insouciance manquent au cinéma hexagonal, même si Guillaume Canet a récemment tenté, dans Les petits mouchoirs, de réactiver cette veine, mais sur un mode mélo. Pour les nostalgiques.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
15/04/2011
image
BD-50, 95', zone B
1.33
HD 1 080p (AVC)
4/3 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio mono
sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
7
10
image
Un très beau rendu pour cette image de plus de trente ans d'âge. Le film présente un master d'une grande propreté, baigné de lumière, de couleurs vives et défini comme jamais. Lors de scènes plus difficiles (de nuit par exemple), les contrastes ont tendance à un peu trop forcer sur le noir, mais d'une manière générale, la surprise est de taille.
7
10
son
La encore, on apprécie la verve de cette bande-son mono toute guillerette. Du tonus, des dialogues frais comme des gardons, des sons d'ambiance très présents tout au long du film, du volume et de la rondeur. Pas mal du tout, même si, on le rappelle, nous ne sommes pas en présence d'un film récent, donc des codes de la HD actuelle.
5
10
bonus
- Documentaire intitulé Cousin cousine, l'hypocrisie des familles, de Pierre-Henry Gibert (33')
Un seul mais excellent complément revenant sur le film, sa lecture en filigrane (sous ses airs de film festif et le vernis des bonnes convenances, couvent de lourds secrets), et son équipe. Le réalisateur Jean-Charles Tachella a fait appel à la fille de son ami de toujours Gérard Oury, Danièle Thompson, pour coécrire ce scénario. On la retrouve donc dans ce sujet, entourée de Pierre Lenoir, ingénieur du son, Marie‑Christine Barrault et Jean-Charles Tachella.
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