Coup de foudre à Notting Hill
Un matin, Anna Scott, la plus célèbre actrice de Hollywood, débarque dans la modeste librairie londonienne de William Thacket. Une rencontre surréaliste et sympathique qui va considérablement bouleverser la vie rangée de cet Anglais ordinaire…
Un succès en cachant un autre, Richard Curtis, scénariste et producteur exécutif, eut l’idée de cette comédie sentimentale alors qu’il travaillait sur Quatre mariages et un enterrement. Il peaufina pendant près de quatre ans le scénario du film, annoncé à tort par la presse comme la suite du succès de Mike Newell.
Si on retrouve effectivement les mêmes collaborateurs, cette fois-ci, c’est Roger Mitchell qui se lance dans cette réalisation, un metteur en scène britannique issu de la télévision et du théâtre, dont c’est le troisième long métrage. En résulte un joli petit conte de fées, une histoire humaine et rafraîchissante tournée dans un des plus célèbres quartiers de Londres, un endroit doucereux où, paraît‑il, on se sent bien.
Une histoire simple et excitante à la fois qui donne lieu à des dialogues savoureux dépassant largement le cadre classique du divertissement. En alliant finesse, charme et ironie, Coup de foudre à Notting Hill procure un plaisir pétillant et sans faille, illuminé par la rencontre entre deux stars et parsemé de seconds rôles délicieusement excentriques.