Coup de foudre à Moscow-Belgium
En sortant du supermarché, Matty (Barbara Sarafian), mère de trois enfants, a une altercation avec un jeune camionneur de 29 ans, Johnny, qui l’accuse d’avoir rayé son véhicule. Après les violences verbales échangées l’un envers l’autre, la police intervient et finit par calmer le jeu.
Quelque temps plus tard, Johnny trouve un prétexte afin de rendre visite à Matty et tente de se rapprocher d’elle, mais la vie de cette mère quarantenaire est déjà bien compliquée, entre un mari artiste peu décidé à divorcer et des enfants plongés en pleine crise d’adolescence. Matty va alors être confrontée au choix de sa vie : soit un amour normé en espérant le retour de son mari, soit la bifurcation en acceptant de prendre une nouvelle route avec son camionneur de Johnny.
Film simple, ayant pour seule ambition d’enregistrer le quotidien d’une famille avant et après que ne surgisse la petite étincelle qui pousse, à un moment crucial de sa vie, à faire un grand choix, Coup de foudre à Moscow-Belgium a malheureusement tout du téléfilm.
Les situations sont dépourvues de dynamisme et le film, à force de coller à une esthétique réaliste, néglige son intensité dramatique. Malgré l’intérêt de certains dialogues, il lui manque la poésie des débuts et des fins d’histoires d’amour que le mélodrame hollywoodien a su si bien mettre en scène.