Cougar Club
À peine sortis du lycée, Spence Holmes (Jason Jurman) et son meilleur ami Hogan (Warren Kole) se mettent à travailler dans un cabinet d’avocats. Ils comptent sur cette expérience professionnelle pour obtenir une lettre de recommandation qui valoriserait leur dossier pour leur entrée dans la prestigieuse université de Yale. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu.
Leurs patrons sont des tyrans en plein chaos conjugal. Les deux jeunes gens passent d’abord pour leurs larbins, avant d’avoir une idée ingénieuse. Avec la collaboration d’Edith Birnbaum (Faye Dunaway, plus liftée que jamais), l’une des conquêtes de Hogan, ils se mettent en tête d’ouvrir un club… Pas n’importe lequel, puisque celui‑ci cible les femmes d’âge mûr en quête de jeunes garçons. Attention, les femmes cougars mordent et notre binôme, à peine sorti de l’adolescence, n’est pas au bout de ses surprises.
Loin d’être subtil, Cougar Club a le mérite de dresser les femmes d’un certain âge sur un piédestal, même si côté élégance, elles laissent plutôt à désirer. Ces croqueuses de jeunots sont prêtes à tout pour revendiquer leur sex‑appeal et imposer leur volonté. Il y a un peu de Risky Buisness (Paul Brickman, 1983) dans ce commerce consenti de femmes expérimentées et de puceaux obsédés. Mais la comparaison s’arrête bien vite dans la mesure où Cougar Club croule sous les blagues et les situations graveleuses.