Confessions d'une accro du shopping
Les dilemmes métaphysiques d’une jeune femme hésitant entre une paire de chaussures et un manteau de luxe.
Même en retard à un entretien d’embauche, Rebecca Bloomwood (Isla Fisher) trouvera toujours le moyen de faire une halte dans un grand magasin, afin de se procurer l’élément indispensable à sa survie : une splendide écharpe de soie émeraude, son atour favori.
Voici donc la vie mouvementée d’une addict au shopping, pour laquelle « la lingerie est un droit de l’homme fondamental », et qui se retrouve poursuivie par un agent de recouvrement auquel elle doit une somme considérable. Il faut dire qu’elle détient le record de l’explosion des découverts autorisés. Ainsi, endettée, renvoyée du journal pour lequel elle travaillait, Rebecca doit réagir rapidement, quitte à se faire passer pour une férue d’économie et être embauchée par Luke Brandon (Hugh Dancy), dont la rédaction jouxte celle d’Alette, grande revue spécialisée dans la mode. Ce qui tombe plutôt bien puisqu'elle rêverait d’y travailler.
Des fringues hautes en couleurs, des grandes boutiques new-yorkaises et des stands de haute couture, Confessions d’une accro du shopping fleure bon le luxe, à la manière du Diable s’habille en Prada. Pourquoi ne pas savourer cette petite parenthèse superficielle avant de passer, comme l’héroïne du film, à des interrogations plus essentielles ?