Comme des bêtes
Max ne vit que pour Katie sa maîtresse adorée, sa meilleure amie, celle avec qui il passe les plus beaux moments de son existence de compagnon à quatre pattes. Mais son quotidien si doux va virer au cauchemar lorsque Katie ramène à la maison Duke, une espèce de gros toutou mal dégrossi trouvé à la SPA et qui va prendre littéralement toute la place. À force de faire les andouilles, les deux frères ennemis finissent par se retrouver en fâcheuse posture et attirer l'attention de la fourrière… Le début d'une folle aventure qui les conduira dans les égouts new‑yorkais. À la surface, Snowball, Gidget Chloe et toute la bande à poils et à plumes de l'immeuble se lance à leur recherche.
Film d'animation absolument charmant et drôle, au trait raffiné et coloré, Comme des bêtes frappe avant tout par la justesse avec laquelle les petits travers de nos amis à quatre pattes sont croqués. Impossible de ne pas faire le lien avec un chat ou un chien de notre entourage. Il y a celui qui fait pipi quand il est content (spéciale dédicace à Design, notre petite Cairn terrier préférée), le gourmand‑glouton, le fan des écureuils (morts de préférence), le fondu des cartons, la délicate à bouclettes, etc. Toute une série de portraits sacrément bien brossés (haha) au service d'une histoire pour toute la famille menée tambour battant.
Yarrow Cheney et Chris Renaud (Moi, moche et méchant) nous offrent une plongée dans l'envers du décor, autrement dit la vie secrète de nos animaux de compagnie dès lors que nous avons tourné le dos. Une vie rêvée et complètement idéalisée certes, mais une vraie déclaration d'amour. Le film doudou par excellence.