Cold Prey 3
Troisième opus d’une saga d’épouvante norvégienne (cliquez ici pour le test des deux premiers opus), Cold Prey 3 se focalise sur le passé du tueur et les origines du Mal. Très rapidement, le prequel bascule dans les schémas classiques du slasher de base, soit l’espace norvégien (à la limite de la carte postale promotionnelle), source d’enclavement et de déstabilisation, et l’irruption d’une bande d’adolescents végétatifs à souhait et facilement « trucidables ».
En perte totale d’inventivité, le film parvient même à nous faire regretter le côté, certes minimaliste, mais beaucoup plus radical des précédents opus. Par ailleurs, on repère les influences du réalisateur Mikkel Braenne Sandemose, calquées sur les tueurs qui marquèrent le slasher movie de leur sceau sanguinaire. Notre meurtrier des bois encapuché est bien évidemment invincible et muet, et rend hommage autant à Jason Voorhees (Vendredi 13, Sean S. Cunningham) qu'à Michael Myers (Halloween, John Carpenter). Mais, contrairement à eux, il ne pourra prétendre à la postérité.