Code of Honor
Un homme rompu à toutes les techniques de combats, spécialiste en armes à feu et en explosifs en temps de guerre, décide de mettre fin à la corruption qui gangrène sa ville en éliminant tous les dealers, mafieux et autres politiciens corrompus.
Basée sur un scénario aussi fin qu’une feuille de papier à cigarette et soutenue par une réalisation aussi peu inspirée qu’académique, cette série B sert surtout de faire‑valoir à Steven Seagal, bientôt 65 ans, moumoute teintée au charbon vissée sur la tête, bouc dessiné sur le visage et bedaine proéminente. S'il a bien du mal à trimballer sa carcasse, le pire, ce sont sans doute les dialogues improbables et l'action filmée au ralenti la plupart du temps.
Seagal est figé 70% du temps quoi qu’il se passe. Et quand enfin, il se met à bouger voire à combattre, c'est un cascadeur qui n’a même pas sa carrure qui prend le relais. Bref, c’est hilarant, sauf pour ceux qui pensaient voir un petit film d’action bien emballé.