Clan of Violence
Kolyma (Arnas Fedaravicius) et Gagarin (Vilius Tumalavicius) ont été élevés en autarcie dans une région reculée de la Sibérie. Après une longue séparation, les deux amis d’enfance se retrouvent mais n’ont plus rien en commun.
Après le thriller L’été où j’ai grandi (2003), le Napolitain Gabriele Salvatores aborde une page d’Histoire méconnue de la Russie. Pendant l’époque soviétique, les clans mafieux susceptibles de nuire au gouvernement étaient déportés vers les régions inhospitalières du pays. C’est dans ce contexte particulier que deux gamins sont placés sous l’autorité de Kuzya (John Malkovitch), un truand expérimenté.
Dans ce drame à la photographie renversante, il est davantage question de transmission, d’apprentissage des codes mafieux sous la tutelle d’un mentor et d’un affranchissement contrarié quand vient le moment de grandir et de s’adapter à de nouveaux paramètres existentiels et historiques… Là où le titre original Educazione siberiana traduit la thématique centrale du film, Clan of Violence évoque à tort la promesse d’un film de genre pur et dur.