par Carole Lépinay
25 août 2011 - 11h16

Cinq fois la mort

VO
Devil Times Five
année
1974
Réalisateur
InterprètesSorrell Booke, Gene Evans, Taylor Lacher, Joan McCall, Shelley Morrison, Carolyn Stellar
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Suite à un violent accident d’autobus, cinq enfants atteints de troubles mentaux trouvent refuge dans un chalet de campagne isolé. Par chance, celui‑ci est occupé par une famille qui, les voyant livrés à eux-mêmes, n’hésite pas à leur offrir chaleur et hospitalité. Très vite, des événements meurtriers viennent perturber cette apparente tranquillité, tandis que le comportement des enfants semble de plus en plus étrange.

Transformer une villa rustique en un huis clos menaçant et sanguinaire, mettre l’innocence infantile au service de troubles psychiatriques pour que la donne soit radicalement inversée : soit des bambins un brin décérébrés visiblement programmés pour tuer.

Dans le sillage des Révoltés de l’an 2000 (Narciso Ibanez Serrador, 1976) ou des Tueurs de l’éclipse (Ed Hunt, 1981), Cinq fois la mort transforme les enfants en tueurs sans pitié. Bien que la continuité horrifique du film souffre parfois d’un manque de dynamisme et d’ouverture scénaristique, elle est toujours rattrapée par de violentes percées de massacre. Ici, les gamins excellent dans le gore, et souvent, nous ne parvenons plus à différencier leur monde sombre et impitoyable de celui d’adultes impuissants et désabusés.

La présence de Gene Evans (Pat Garrett et Billy le Kid, 1973) et de Sorrell Booke (Abattoir 5, 1972) participe aussi à la réussite de cette pépite rarissime.

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dvd
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Devil Times Five
- de 12 ans
Prix : 14,99 €
disponibilité
18/08/2011
image
DVD-9, 84', zone 2
1.33
SD 576i (Mpeg2)
4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
3
10
image
Pas de doute, nous sommes bien face à un film d’horreur à petit budget des années 70. Il ne faut donc pas s’attendre à des miracles. Beaucoup de défauts demeurent, notamment les brûlures de l’écran qui confèrent certes un look « roots » très prisé des amateurs du genre, mais qui ne parviennent jamais à se faire oublier. Les contrastes lors des scènes nocturnes sont aussi à la traine, pour un rendu final vraiment « daté ».
5
10
son
On favorisera pour une fois la VF Dolby Digital 2.0 à sa consœur anglaise trop étouffée, même si le volume surélevé du doublage a tendance à prendre l’ascendant sur le reste. Histoire de redonner un peu de pep's à ce master logiquement fatigué par le poids des années.
3
10
bonus
- Play with Fire, court métrage de Kevin Favillier (26')
- Diaporama (1')
- Bandes-annonces (21')
Des dédales ténébreux, une confrontation entre deux personnages obsédés par leur désir de jouer, un décor gothique… le court métrage Play with Fire de Kevin Favillier a bien saisi la recette du cinéma de genre. Mais le machiavélisme du jeu et le pacte diabolique qui les unit s'effondrent comme un château de cartes, à cause d'une mise en scène mollassonne et trop cérébrale.
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