Chaos Walking
Dans un futur proche. Les femmes ont disparu de la planète et les hommes sont désormais confrontés à un phénomène étrange et intrusif : le Bruit révèle leurs pensées, des plus banales à celles dangereusement secrètes.
Grâce aux enseignements de son mentor, le maire Prentiss (Mads Mikkelsen), le jeune Todd Hewitt (Tom Holland) parvient plus ou moins à le maîtriser. L’équilibre au masculin est néanmoins perturbé avec l’arrivée de Viola (Daisy Ridley), unique rescapée d’un crash de vaisseau spatial.
Adapté du premier volet (La voix du couteau) de la trilogie de romans jeunesse éponyme signée Patrick Ness, Chaos Walking rejoint la sempiternelle liste des réalisations à l’arène dystopique. Sur une terre bizarrement luxuriante pour une fin du monde, le film déroule son programme coutumier autour d’une communauté soumise à la loi du plus fort, en l’occurrence le redoutable Prentiss campé par Mads Mikkelsen (Hannibal, Drunk), charismatique malgré son personnage engoncé.
La jeune Viola déboule dans ce monde masculin comme le héraut de la résistance féminine (attention spoiler), d’autant que l’ambition hégémonique de Prentiss aura contraint les femmes à vivre comme des parias. Ponctué de séquences d’aventures bien rodées dans des décors naturels époustouflants (le tournage a eu principalement lieu au Québec), Chaos Walking envisage la gestion du fameux Bruit comme un enjeu vital. De toute évidence, la transparence absolue comporte autant de risques en période post‑apocalyptique que de nos jours.