par Éric Le Ven
07 juin 2016 - 14h01

Chant d'hiver

année
2015
Réalisateur
InterprètesRufus,  Amiran Amiranashvili,  Mathias Jung,  Enrico Ghezzi 
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Difficile d'avoir un avis tranché sur cette production franco‑géorgienne sortie en catimini en salles courant novembre et dans laquelle le réalisateur d'Adieu, plancher des vaches ! (1999) laisse le soin au spectateur d’observer l'évolution de personnages à travers différentes époques (la Révolution Française, la guerre de Géorgie, le Paris moderne).

Dès la première scène (un vicomte guillotiné, pipe aux lèvres), on comprend que le film verse dans le loufoque et sera à prendre au troisième degré. On sourit dès lors aux différentes morts des personnages incarnés par Rufus et on s'amuse de certaines scènes surréalistes (comme le décès d’un des personnages sous un rouleau‑compresseur, corps aplati que l’on remet à la famille en le faisant passer sous la porte).

In fine, cet ovni quasi muet ne peut définitivement pas laisser indifférent, même si l'enchaînement des idées farfelues du réalisateur manque de rythme et si, comme le dit l'adage, les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures.

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dvd
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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
07/06/2016
image
DVD-9, 117', zone 2
1.66
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
8
10
image
Aucun problème à signaler du côté de l'image, c'est du tout bon.
7
10
son
Rien de mémorable à se mettre sous les tympans, pas même en 5.1, même si les morceaux de piano du générique sont plutôt plaisants. Cela dit, comme pour la qualité de l’image, l'ensemble est propre et efficace.
5
10
bonus
- Interview du réalisateur (30')
- Extraits du story-board (1')
Dans ce supplément, le réalisateur détaille les sujets qui l’ont marqués durant sa vie : la censure l'obligeant à filmer des séquences sous certains angles), ses cinéastes préférés, l’utilisation de la musique dans ses films ou encore sa façon de travailler (et la nécessité de travailler avec un story‑board). Il se confie ensuite sur des sujets plus sensibles, comme le manque de liberté qu’il a connu durant sa vie, mais aussi sur la confiance et l'admiration qu'il voue à Rufus. Quant aux extraits du story‑board, ils ne sont là que pour décorer (16 plans de 5 secondes chacun).
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