Chant d'hiver
Difficile d'avoir un avis tranché sur cette production franco‑géorgienne sortie en catimini en salles courant novembre et dans laquelle le réalisateur d'Adieu, plancher des vaches ! (1999) laisse le soin au spectateur d’observer l'évolution de personnages à travers différentes époques (la Révolution Française, la guerre de Géorgie, le Paris moderne).
Dès la première scène (un vicomte guillotiné, pipe aux lèvres), on comprend que le film verse dans le loufoque et sera à prendre au troisième degré. On sourit dès lors aux différentes morts des personnages incarnés par Rufus et on s'amuse de certaines scènes surréalistes (comme le décès d’un des personnages sous un rouleau‑compresseur, corps aplati que l’on remet à la famille en le faisant passer sous la porte).
In fine, cet ovni quasi muet ne peut définitivement pas laisser indifférent, même si l'enchaînement des idées farfelues du réalisateur manque de rythme et si, comme le dit l'adage, les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures.