Ces garçons qui venaient du Brésil
En 1978, Ira Levin et le grand Franklin Schaffner, réalisateur de La planète et des singes et de Patton, imaginent avec Ces garçons qui venaient du Brésil une conspiration sordide ourdie par le docteur Josef Mengele, dont les expérimentations médicales auraient conduit à la création de clones d’Adolf Hitler, jeunes assassins éparpillés dans le monde entier.
Le jour où Ezra Lieberman (Laurence Olivier), chasseur de Nazis, reçoit un appel inquiétant du Paraguay, le cours de l’Histoire est sur le point de changer. On l’informe qu’un complot se prépare, agencé par un certain docteur Mengele (Gregory Peck). Son projet sanguinaire consisterait à assassiner 94 hommes à travers le monde. Pourquoi un tel objectif ? Quelles seraient les conséquences du massacre ? Lieberman se lance dans une investigation des plus risquées et ne tarde pas à découvrir l’horrible issue du complot de Mengele.
Thriller angoissant, typique de tous ces films des Seventies obsédés par l’horreur des manipulations génétiques (Les femmes de Stepford, THX 1138), Ces garçons qui venaient du Brésil emprunte les vestiges du troisième Reich et anticipe sur les funestes desseins auxquels ses anciens dirigeants pourraient s’adonner, si jamais ils existaient quelque part, dans des contrées reculées.