Centurion
L’espoir de voir Neil Marshall confirmer son génial The Descent s’amenuise au fil des années. Après la semi‑déception que fut Doomsday, Centurion n’aidera pas à redorer le blason d’une carrière qui s’enfonce lentement mais sûrement vers la série Z.
Après avoir marié Mad Max, le héros Snake Plissken et le Moyen-Âge (Doomsday), Marshall plonge en l’an 117 pour un péplum sombre et sanglant. L’empire romain s’étend alors de l’Égypte à l’Espagne. Mais au Nord de l’Angleterre, l’armée de centurions se heurte à la tribu des Pictes. Marcus Dias (Michael Fassbender), l’unique survivant d’une attaque des Pictes, décide de rejoindre la IXe légion du Général Virilus afin de détruire ses anciens agresseurs.
Avec un peu d’effort, on trouvera bien çà et là des thèmes récurrents à l’univers de Marshall (le retour de la barbarie, la quête d’une identité qui passe par la violence…), mais l’ensemble ressemble à un divertissement particulièrement gore, où les actes ultra‑violents s’enchaînent sans discontinuer. Heureusement, Michael Fassbender et la très belle Olga Kurylenko nous permettent de sortir, parfois, la tête des bains de sang. Du savoir‑faire mais décevant.