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Une qualité bluffante pour un film d'animation de 1950 ! Les couleurs sont éclatantes (notamment les roses et les bleus), la définition n'a jamais été aussi précise et les contrastes aussi rigoureux. Pas une poussière, pas un parasite, rien de rien. Le top. À noter, la mise en place de bandeaux gauche/droite verticaux dont les motifs changent au fil du film pour éviter les barres noires sur les écrans 16/9. Pourquoi pas ?
son
Voici un excellent petit lifting sonore. Les deux pistes amplifient copieusement la musique et les chansons, tout en mettant joliment en exergue les ambiances. Les voix et les doublages restent, eux, parfaitement clairs et limpides. Tout juste pouvons‑nous noter en VF une présence accrue du caisson de graves (discrète quand même, on n'est pas dans Transformers !).
bonus
- Présentation du film par Diane Disney Miller (1')
- Court métrage à ne pas louper : Le mariage de Raiponce (6')
- Focus sur la véritable marraine-fée (12')
- Visite du chantier de Fantasyland, extension du parc Walt Disney World Resort (8')
- Court métrage : La pantoufle de Cendrillon rêvée par monsieur Christian Louboutin (10')
- Séquence d’ouverture alternative en croquis (1')
- Cendrillon, la chanson originale (2')
- Trois extraits d’émissions radio (10')
- Deux scènes coupées commentées : « Cendrillon au travail » et « Danser sur un nuage » (5')
- Sept chansons abandonnées (10')
- Coulisses de production en sept reportages : « Un véritable conte de fées, ou la production de Cendrillon », « La Cendrillon qui faillit voir le jour (à partir des notes de Walt Disney) », « Hommage aux neuf vétérans des studios », « Le talent de l’illustratrice Mary Blair », dessin animé Cinderella produit en 1922 par Laugh-O-Grams, extrait du Mickey Mouse Club diffusé le 24 janvier 1956, comparaison film/story-board sur la séquence d’ouverture (111')
- Six bandes-annonces des sorties et différentes ressorties du film
Certains bonus étaient déjà connus, datant de la dernière édition DVD Prestige. Mais il faut bien reconnaître que c'est une véritable Bible sur l'univers Disney en général, et celui de ce dessin animé en particulier, qui nous est ici proposée, d'où la note maximale de six étoiles.
Nous avons particulièrement aimé le sujet consacré à celle qui inspira la marraine‑fée. Une certaine Mary‑Alice (tiens tiens, comme dans Desperate Housewife…), épouse de Connor Kendal, dessinateur et directeur artistique chez Disney, qui imagina tout simplement, alors que tout le monde bloquait sur les traits à donner au personnage de la marraine‑fée, sa bien‑aimée avec quelques années de plus. Mary‑Alice Kendal était d'autant plus le modèle parfait, qu'elle fut une véritable institution au sein même du studio, se dévouant aux autres, hommes et femmes les plus démunis ou soldats de retour au pays. Une vraie bonne fée à l'enthousiasme fédérateur.
En revanche, nous avons beaucoup moins aimé le court métrage consacré à Christian Louboutin. Certes, ses talents de comédien ne resteront pas dans l'histoire, mais c'est surtout l'ambiance quiche du film (très long…) qui agace. Tout ça pour ne même pas savoir à qui les vingt paires de ballerines dessinées par ses soins, spécialement pour cette sortie vidéo, ont finalement échu…
Ne soyons pas jalou… ronchonnes, puisque que le court métrage Le mariage de Raiponce est tout simplement à mourir de rire. Dans l'esprit de Scrat et sa noisette (L'âge de glace), mais avec des bagues de mariés… Tordant.