Cell 213
Accusé du meurtre d’un client déséquilibré, l’avocat Michael Grey (Eric Balfour) est rapidement incarcéré. Ironie du sort : il occupe la cellule de ce dernier. Malmené par les prisonniers et un gardien de prison particulièrement sadique (Michael Rooker alias Henry, l’implacable serial‑killer du film de John McNaughton, 1986), Grey va pourtant connaître pire dans la cellule 213.
Cell 213 n’a d’ambitieux que son intention de réactiver le sempiternel conflit du Bien contre le Mal. Il rate néanmoins la cible de son vaste projet manichéen en misant sur un avocat fadasse rattrapé par ses fautes morales. Le dualisme religieux peine ainsi à pénétrer les murs de la 213, excepté les écritures anciennes qui s’y inscrivent comme par magie ou le chassé‑croisé d’apparitions sanguinolentes (encore une façon paresseuse d’introduire la menace de l’Au‑delà), censés terrifier Grey et nous avec. L’infortuné tentera même de se pendre, tandis que nous sortirons sans trop de séquelles de ce huis clos à clichés.