Catacombes
Une jeune touriste américaine rejoint sa sœur (la chanteuse Pink) à Paris. À peine arrivée, elle se retrouve invitée à une soirée dans les catacombes de la capitale.
Une pincée de légende urbaine (un homme monstrueux hanterait les milliers de tunnels sépulcraux), et c’est parti pour un petit film d’horreur mal fagoté, mal écrit (le twist final est téléphoné), mal joué, tentant de surfer sur les succès de Hostel, Saw (mêmes producteurs…) et The Descent.
Le filmage, entre effets stroboscopiques, caméra sous acide et mêmes décors mille fois arpentés (les catacombes reconstituées dans les studios de Bucarest), donne le mal de crâne. Un copié-collé de succès récents qui vire au grotesque lorsque les douaniers parisiens ressemblent à des cerbères meurtriers.
Au final, un film fauché qui se contente de capter à la va-vite les lieux les plus touristiques de la capitale avec regards caméra des passants et plans dignes d’un vidéaste manchot. Une catastrophe filmique qui restera sans doute dans les catacombes du genre.