par Carole Lépinay
23 août 2011 - 14h12

Carte des sons de Tokyo

VO
Map of the Sounds of Tokyo
année
2009
Réalisateur
InterprètesRinko Kikuchi, Sergi López, Min Tanaka, Manabu Oshio, Takeo Nakahara, Hideo Sakaki
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Japon. M. Nagara (Takeo Nakahara), un homme d’affaires influent, apprend le suicide de sa fille. Inconsolable, il cherche des raisons à un tel acte et se met alors à soupçonner le compagnon de sa fille, David (Sergi Lopez), un marchand de vins espagnol demeurant dans la capitale. Ryu (Rinko Kikuchi), une tueuse à gages professionnelle, qui s’avère être marchande de poisson le jour, est chargée de venger la mort de la défunte.

Bien plus qu’un polar sur la vengeance, Carte des sons de Tokyo, comme son titre l’indique, se concentre surtout sur les images fugitives et les sensations éprouvées au détour d’une rue secrète, d’un bar ou d’un restaurant traditionnel au cœur de la métropole tokyoïte. On assiste alors au croisement improbable de destins solitaires projetés dans l’arène tamisée d’une ville anonyme. Ici, la dynamique des flux a remplacé la simplicité des rapports humains et l’ambiance, à la fois intimiste et indifférenciée, prévaut à la teneur dramatique du film. Original et inattendu.

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Map of the Sounds of Tokyo
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
15/06/2011
image
DVD-9, 112', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Japonais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Car Isabel Coixet a préféré filmer les coins plus intimistes et donc plus ternes de Tokyo « by night », on pouvait craindre le manque de contraste et une colorimétrie insuffisante. Heureusement, le master haute définition ayant servi à l'élaboration de ce DVD assure une parfaite restitution de la copie d'origine. Les rares couleurs vives pétillent, tandis que les noirs assurent les dégradés pour éviter au spectateur de toucher au faux ami, le réglage de contraste, pour y voir clair.
8
10
son
Percutante tel un coup de taiko (le tambour japonais), l'unique piste 5.1 japonaise sort le grand jeu. Chaque son jongle entre les enceintes pour enivrer le spectateur dans cette ambiance tokyoïte avec une étonnante subtilité, confiant à la scène avant la majorité du travail (musique plus voix), tandis que les enceintes arrière se réveillent au moment opportun pour rassurer le spectateur de leur bon fonctionnement.
3
10
bonus
- Journal de bord (33')
- Scènes coupées (4')
- Bande-annonce (2')
Un journal de bord vidéo, entretenu par la réalisatrice Isabel Coixet, nous fait pénétrer dans l'intimité du tournage et la chronologie de la réalisation. Les séquences fondamentales du film sont commentées avec entrain et une certaine simplicité. Pas négligeable.
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