Cars 3
Alors que de nouvelles voitures high‑tech ultra‑véloces menacent de le supplanter, Flash McQueen subit un terrible accident de course. Grâce à un nouveau sponsor, Flash tente un come‑back. Le champion déchu entreprend d’améliorer ses performances et s’initier aux outils modernes grâce à Cruz Ramirez, énergique entraîneuse de champions mais elle‑même pilote frustré.
Plein la vue. C’est clairement le pari des animateurs de Cars 3 qui ont mis pied au plancher côté détails graphiques et séquences de courses bluffantes. Malgré cette impressionnante excellence visuelle, Cars 3 paraît n’emprunter que des chemins scénaristiques assez balisés mitonnés sur fond d’ode à la combativité, de respect des anciens et d’ironie sur la valeur gadget des outils modernes.
Un récit en pilotage automatique qui pose toutefois les bases d’un futur coup de théâtre. Alors que l’on imaginait le film s’achever sur une voie mille fois empruntée, Cars 3 opte pour un twist inattendu qui s'avère audacieux et parfaitement dans l’air du temps. Si ce courageux coup de volant narratif intervient trop tardivement pour totalement convaincre, il faut saluer l’effort du réalisateur Brian Fee d’enfin oser ouvrir la saga Cars au public féminin.