par Carole Lépinay
01 juin 2018 - 14h52

Carbone

année
2017
Réalisateur
InterprètesBenoît Magimel, Gérard Depardieu, Michaël Youn, Idir Chender, Patrick Catalifo, Laura Smet
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Inspiré de la plus grande escroquerie jamais connue en France, à savoir la fraude aux quotas carbone, le dernier polar d’Olivier Marchal (36 quai des Orfèvres, Les Lyonnais) entend la décomplexifier en faisant appel à toutes les caractéristiques séduisantes du genre. Soit la trajectoire d'un petit patron au pied du mur bientôt aspiré dans la spirale vicieuse de la nuit, de ses magouilles et sa racaille.

 

Antoine Roca (Benoît Magimel) donc, dégote un moyen légal (ensuite moins) pour empêcher son entreprise de couler, une association avec les frères Wizman (Idir Chender et Gringe), partenaires de poker accoutumés aux affaires louches, et la succession de conflits prévisibles peut se déclencher.

 

À commencer par un désaccord redoublé d’une haine profonde à l’égard d’un beau‑père aux allures de mogul (Depardieu toujours au top), deux frangins se tirant dans les pattes et, cliché sur le « casse du siècle », le grand‑banditisme qui finit par s’en mêler. D’autre part, la nuit et son atmosphère vénéneuse gagnait à être explorée en profondeur. 

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
07/03/2018
image
BD-50, 104', zone B
2.39
HD 1 080p AVC
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
8
10
image

Une photographie typiquement US pour ce film bien français, noircie à outrance et brillante en même temps. Un rendu grand luxe pour ce Blu‑Ray qui coche toutes les cases haut la main : précision, piqué, contraste, lumière. Chapeau aussi aux décors toujours bien trouvés, ils complètent à merveille l'écrin.

7
10
son

Le film n'est pas survolté mais la présence arrière se fait sans cesse sentir. Du rap de Orelsan en ouverture aux ambiances de la rue ou de boîte de nuit, pas un temps mort d'un point de vue sonore. Un 5.1 efficace malgré le peu de scènes réellement péchues. Les basses, logiquement, se font rares. 

5
10
bonus
- Le casse du siècle (3')
- Entretien avec Olivier Marchal (14')

Une présentation de Carbone par l'équipe façon teaser suivie des commentaires d'Olivier Marchal sur sa  genèse. Davantage partant pour les films de casse et fasciné par la figure du braqueur, il confie expérimenter un tout autre genre avec cette histoire d'arnaque monumentale. En étroite collaboration avec son chef‑opérateur Antony Diaz (son DOP habituel Denis Rouden n'étant pas disponible), le réalisateur évoque une façon différente d'appréhender l'atmosphère du film, plus lumineuse et glamour pour concorder avec le train de vie rutilant des personnages noctambules. 

 

 

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