Captifs
Carole (Zoé Félix) et une équipe médicale achèvent tout juste leur mission humanitaire en Europe de l’Est. Sur le chemin du retour, le trio de médecins se fait enlever par une bande de mercenaires violents et agressifs. Carole va tout entreprendre pour s’échapper du huis clos de la torture.
Survival dont on devine très vite les rouages scénaristiques, Captifs empile les clichés du genre et ne trouve que trop rarement une certaine forme d'efficacité. Du rêve traumatique de l’héroïne (leitmotiv rabâché qui resurgit à chaque situation extrême) au profil psychologique des tortionnaires, trafiquants de chair fraîche changés en caricatures maladroites, la tension ne prend pas vraiment. Seule Zoé Félix sort du lot, en femme forte et fragile, mais l'on constate qu'un monde sépare l’effroyable diptyque Hostel du réalisateur américain Eli Roth et nos captifs français. Décidément, le cinéma de genre hexagonal est toujours à réinventer.