Caprice
Paris. Clément (Emmanuel Mouret), instituteur divorcé, admire au plus haut point l’actrice de théâtre Alicia Bardery (Virginie Efira). Lorsque par un tour du destin, Clément fait sa connaissance, ils tombent rapidement amoureux et emménagent ensemble. Néanmoins, sa rencontre avec Caprice (Anaïs Demoustier), jeune femme exubérante et passionnée, pourrait très vite saper l’équilibre de sa vie conjugale. Simultanément, son meilleur ami Thomas (Laurent Stocker) connaît des déboires sentimentaux et s’attache à Alicia…
Emmanuel Mouret devant la caméra, distrait, maladroit et introverti, peine à être plus audacieux une fois derrière l’objectif. Dans son film imbibé de loufoquerie programmée, cet inconditionnel du marivaudage façon Rohmer trouve non seulement des excuses au dérapage d’un soir (le timide instituteur devait‑il nécessairement se mettre une mine pour justifier son incartade), mais empile quiproquos et chassés‑croisés avec une théâtralité assommante.
Trop écrit, trop prévisible, Mouret se contente d’un badinage paresseux dans lequel il s’octroie le rôle d’un Don Juan mollasson, au risque de lasser ou d’exaspérer son auditoire.