Camping 2
On prend donc (à peu près) les mêmes et on recommence. Trois ans après l’énorme succès de Camping, Fabien Oteniente, Frank Dubosc (alias Patrick Chirac), Mathilde Seigner et les autres, sont de retour au camping des Flots Bleus, près d’Arcachon, petit havre de paix édénique d’une France moyenne (beauf ?) en voie de disparition. Seule nouveauté, Richard Anconina, cadre moyen d’une petite boîte de Clermont‑Ferrand, qui remplace ici Gérard Lanvin dans le rôle du citadin dépressif et coincé, que la « bande à Patrick » va peu à peu dérider.
Entre L’hôtel de la plage et Mes Meilleurs copains, Camping 2 enfile les vignettes drolatiques : Paul Gatineau (Antoine Dulery) a viré nouveau riche, au grand dam de son épouse qui cherche du réconfort dans les bras bronzés d’un animateur de plage, Chirac, le trublion sympathique, n’a pas changé de maillot et cherche toujours le grand amour, tandis que Claude Brasseur, le vétéran de la troupe, menace de quitter le camping à cause d’un bungalow qui obstrue sa vue.
Rien de nouveau dans ce deuxième opus qui reconduit les mêmes recettes. Pour le pire et le meilleur. Sympathique, convivial et sans (aucune) prétention.