Caligula & Messaline
Le trône sans cesse menacé par des complots divers, l’empereur de Rome, Caligula (Vladimir Brajovic), n’hésite pas à évincer les membres de sa famille et à torturer d’éventuels suspects afin d’asseoir son hégémonie. Tandis que son règne de la terreur fait rage, la séduisante fille d’une courtisane fait irruption dans sa vie. Messaline (Betty Roland) accède alors au pouvoir et compte bien s’en enivrer.
Co-réalisé par le spécialiste du cinéma bis italien Bruno Mattei (on lui doit quelques séries Z d’anthologie telles que L’enfer des morts‑vivants, Les aventures sexuelles de Néron et de Popée, Les rats de Manhattan), Caligula & Messaline fantasme l’alliance de deux figures dynastiques et sanguinaires, dont l’existence brève (ils n’atteindront pas 30 ans) et débauchée a façonné le mythe d’un empire décadent.
Une certaine transgression des mœurs traduite par des scènes de nudité et d’ébats sexuels, exposées à l’œil voyeur de quelques sujets en toge et sandales cheap. Classé péplum érotique, le film s’octroie, en toute légèreté, des instants d’orgie festive et parfois désopilants. Sa marque de fabrique parfaitement assumée ? Le kitsch et un soupçon de gore.