Calibre 45
Kat (Milla Jovovich, ancienne égérie de Luc Besson) et Big Al (Angus MacFadyen, sorte de Russell Crowe du pauvre) forment un couple à la Bonnie and Clyde. Leur repère : le quartier d'Hell’s Kitchen à Manhattan, ses trafics en tous genres et ses petites frappes. Amateurs de sensations fortes, de drogue et de sexe, les deux tourtereaux vivent en marge de la société. Jaloux et brutal, Big Al supporte mal que Kat deale de son côté. Un jour, lors d’un de ses nombreux accès de colère, il la frappe violemment. Sous le choc, Kat décide de reprendre le contrôle de sa vie et de se débarrasser de Big Al. Elle va échafauder un plan machiavélique...
Malgré la présence de Milla Jovovich (son meilleur film depuis des lustres) et quelques facéties de montage à saluer dans la lignée de Prête à tout (la propre mère de Big Al et ses compagnons de route brossent un portrait désopilant du truand en flash-back face caméra), ce petit polar indépendant (inédit en salles) ne devrait pas rester dans les mémoires plus de 5 minutes. Mais pourquoi pas ?
