Cabin Fever 3, patient zéro
Un groupe d’amis d’enfance embarqué sur un voilier fait escale sur une île des Caraïbes. L’excursion tourne rapidement au cauchemar lorsqu’un virus hyper‑contagieux les contamine les uns après les autres. Il leur faut, coûte que coûte, trouver un moyen d’y remédier, mais à quel prix ?
Devenu une franchise, Cabin Fever 3 n’a visiblement rien retenu de sa pépite originelle, drivée par le talentueux Eli Roth (le diptyque Hostel, The Green Inferno), d’autant plus que la topographie insulaire se prêtait sans conteste au jeu de la pandémie dévastatrice.
Au programme, un opus qui prétend sonder la genèse du désastre sanitaire qui rend déliquescents les clichés juvéniles (éternels abonnés du genre) et des volumes considérables d’hémoglobine dans l’espoir d’épater les plus sceptiques des gorophiles. Qui ne tente rien n’a rien.