C'était à Rome
Alors qu’elle assiste au mariage de sa sœur à Rome, Beth craque sur le beau Nick, mais le voit en compagnie d’une autre femme. Désespérée et un peu saoule, elle se jette dans « la fontaine d’amour », dans laquelle les gens lancent leur monnaie dans l’espoir d’attirer l’être aimé. Beth décide de récupérer certaines des pièces, mais ne sait pas qu’elle vient de déclencher un puissant sortilège : les propriétaires desdites pièces tombent instantanément amoureux d’elle…
Ah, les comédies romantiques… Certainement l’un des genres les plus répétitifs qui soit, à la structure scénaristique balisée à l’extrême. Alors quand un élément fantastique tente d’amener un peu de nouveauté à une recette éculée, la curiosité est de mise. C’était à Rome débute d’ailleurs plutôt bien, avec sa scène de mariage drôle et rythmée, où la pétulante Kristen Bell (Heroes) fait des merveilles. Mais la suite ne sera jamais à la hauteur de cette introduction : situations tirées par les cheveux (tous les soupirants retrouvent Beth à New York comme par magie), gags qui ne font même pas sourire, atmosphère gnangnan et politiquement correct abondent, rendant le visionnage poussif.
Derrière la caméra, un homme qui ne s’est pas fait que des amis en malmenant deux super‑héros iconiques de la galaxie Marvel avec ses premiers longs métrages : Daredevil et surtout l’ignoble Ghost Rider. Mark Steven Johnson a donc enfin décidé d’arrêter de massacrer du héros de BD et s’attaque à la comédie romantique avec un manque de conviction absolu, tant sa mise en scène fonctionnelle n’élève jamais le débat. Bref, C’était à Rome, eh bien, que ça y reste !