Buried Alive, enterrés vivants
Zane invite sa bande d’amis de faculté ‑y compris sa cousine Renée‑ à passer un week‑end dans la propriété familiale au Nouveau‑Mexique. Très vite, l’escapade tourne au cauchemar. Les drogues et les bières ne suffisent pas à justifier une vision monstrueuse ‑celle d’une vieille femme aux allures de sorcière flanquée d’une peau déliquescente‑ qui surgit sur leur route et poursuit ses apparitions une fois à la maison.
Mais pas de grande surprise, puisque juste avant la virée de nos six étudiants, le plus intello d’entre eux révèle à Zane la terrible histoire de ses aïeux : son arrière‑grand‑père aurait épousé une Indienne et l’aurait enterrée vivante. Résultat, le fantôme de la femme revient pour se venger et récupérer un collier ancestral que Zane vient d’offrir à sa cousine en guise d’héritage familial.
Variation honnête autour du thème de la malédiction mâtinée de chamanisme, Buried Alive (à ne pas confondre avec Buried de Rodrigo Corté) pâtit pourtant de l’omniprésence de la sorcière vengeresse, qui finit par désactiver tout espoir de trouille insurmontable ‑comme si le réalisateur n’avait pas saisi que l’horreur peut aussi advenir grâce à ce que l’on ne voit pas‑. Ou pas encore…