par Carina Ramon
02 avril 2019 - 09h55

Bumblebee

année
2018
Réalisateur
InterprètesHailee Steinfeld, John Cena, Jorge Lendeborg Jr, Pamela Adlon, Jason Drucker
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Comment les Autobots et les Decepticons sont‑ils arrivés sur Terre, et surtout pourquoi ? Ont‑ils réellement inventé internet en utilisant les moyens certes précaires comparés aux leurs mais « en réseau » de l'armée US ? Cette dernière est‑elle d'ailleurs infiltrée par des généraux bas du front qui tirent sur tout ce qui bouge ? Et une jeune fille aux goûts musicaux très sûrs peut‑elle aussi être un as de la mécanique ?

 

Toutes les réponses dans cette préquelle de la saga Transformers qui a tout du parcours initiatique pour Charlie, une ado qui peine à se remettre de la mort de son père (Spielberg est producteur, le film tente une sorte de réinvention des Goonies en version plus adulte et plus technoïde). Lasse de cohabiter avec le nouveau compagnon de sa mère et son jeune frère, Charlie se réfugie autant qu'elle le peut dans la vieille casse de son oncle. C'est là qu'elle tombe pour la première fois sur une Coccinelle qui a tout d'une épave. Sa remise en état pansera peu à peu les plaies de la jeune fille, loin de s'imaginer que sous le tas de taule se cache un être venu de l'espace, B‑127, capable de ressentir toutes ses émotions.

 

On s'attendait au pire, on avait tort. Frais et délicieusement vintage, Bumblebee laisse pour une fois un peu de côté les combats de coqs assourdissants pour se concentrer sur la relation entre un Autobot qui fait ses premiers pas maladroits sur Terre et une jeune femme un peu paumée dans la vie. Un parcours commun non dénué d'humour et porté par une bande‑son qui fait tout le sel de ce rétro‑gaming pour petits et grands. Et même si le film ‑écrit par une femme‑ n'évite pas les passages obligés un peu lourdingues (le dernier tiers), Bumblebee reste une bonne surprise, dans le genre.

 

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4k
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Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
30/04/2019
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 113', toutes zones
1.78
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Audiodescription
Tchèque Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
Turc Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, malais, cantonais, tchèque, danois, grec, espagnol, hindi, islandais, italien, coréen, hongrois, mandarin, néerlandais, norvégien, polonais, portugais, russe, roumain, slovaque, finnois, suédois, thaï, turc
8
10
image

Belle surprise que cette préquelle à la saga Transformers culivant à la fois un joli look rétro (on est en 1984) et une brillance digne des meilleurs blockbusters du moment, faisant appel à toutes les sources lumineuses du film (éclairages, écrans, reflets métalliques…) pour offrir un relief inédit et une lumière incroyable. Sur les passages hyper‑festifs comme celui de la fête foraine, l'espace couleur étendu laisse exploser les rouges, les roses et les bleus comme en plein soleil, on se régale. 

 

Le reste du temps, au sein d'une palette colorimétrique plus pastel mais forte en contraste, la carrosserie de Bumblebee et son jaune typique affichent une forme olympique (merci encore une fois au HDR Dolby Vision), rendant les transformations éclair de Bumblebee en Autobot assez bluffantes (et il n'y a pas d'âge pour s'extasier devant la prouesse technique assez jouissive, il faut bien l'avouer…). Évidemment, les CGI prennent presque tout l'espace dans ce cas mais leur réalisation et leur intégration dans le cadre sont sublimes.

 

Heureusement, le film prend aussi le temps d'évoluer en décors naturels sous le soleil de Californie pour donner plus de chair et de réalisme à l'ensemble. Encore une fois, les décors, comme les éclairages d'ailleurs, participent grandement au côté joyeux et décalé du film, avec mention spéciale pour la maison de Charlie et de ses parents, élégante et sévèrement vintage.

 

Évidemment, la précision n'est pas un sujet discutable malgré le parti pris assumé de traiter le film à la sauce Eighties. On frôle la perfection malgré un Digital Intermediate seulement 2K. 

8
10
son

Pas de suspense inutile, la VF fait (vraiment) pâle figure face à la VO Dolby Atmos alors même que les combats entre Decepticons et Autobots ne sont pas réellement au centre du film. Que les amateurs se rassurent, ils auront leur dose d'affrontement taulé en dernière partie du film ‑pas la meilleure partie d'ailleurs‑ sans compter l'ouverture (vite expédiée heureusement, expliquant l'arrivée de B‑127 sur Terre).  

 

Car le gros kif sonore du film, c'est bien sa musique et ses extraits musicaux de l'époque (Duran Duran, The Smiths et consorts, sortez votre Shazam, il va chauffer…). Ils rythment toutes les séquences, qu'ils soient diégétiques (les personnages entendent la même musique que vous) ou extradiégétiques (vous seul l'entendez), et donnent une couleur assez détonante dans l'univers des films tout‑techno. Une idée qui tient sur toute la longueur et n'est pas juste là pour passer le temps. 

 

Musique ou combats, les enceintes sont à la fête avec une dynamique qui fait plaisir à entendre et des basses qui dépassent le cadre du film pour les ados. Du sérieux, du fun, de la bonne musique, what else ?

0
10
bonus
- Blu-Ray du film et bonus
- Archives secteur 7
- Scènes coupées et bêtisier
- La vision de Bee : les robots de Transformers de Cybertron (VO uniquement)
- Bumblebee sur grand écran

N'ayant pas reçu le disque Blu‑Ray livré dans le combo et contenant les bonus du film, impossible pour nous de les voir, donc de les noter.

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