par Cédric Melon
15 octobre 2014 - 16h37

Brick Mansions

année
2014
Réalisateur
InterprètesPaul Walker, David Belle, RZA, Catalina Denis, Goouchy Boy, Ayisha Issa, Carlo Rota
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

En 2018, la ville de Détroit est devenue un ghetto dangereux que Damien, expert en arts martiaux, va tenter d’infiltrer pour éviter l’utilisation d’une arme de destruction massive.

Petite forme pour Luc Besson et Bibi Naceri qui n'ont sans doute pas passé plus de 5 minutes à écrire ce scénario. À l’instar de Banlieue 13 et Banlieue Ultimatum, Brick Mansion ressemble à une pâle copie du New York 1997 de John Carpenter, l'imagination et la réalisation en moins.

De cette absence de scénario, le réalisateur parvient tout de même à extraire quelques scènes d’action époustouflantes. Des cascades qui ne s’inscrivent malheureusement dans aucune narration crédible et noyées dans une mélasse de titres rap et hip‑hop bon marché. Sans compter que tout cela est très mal joué, gavé de poncifs et de clichés.

Bref, aller au bout du film est une rude épreuve. Et dire que c’est le dernier rôle vraiment interprété par Paul Walker ne rend pas la chose plus facile. Le comédien trop tôt disparu méritait largement mieux.

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
27/08/2014
image
BD-50, 98', zone B
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Audidescription
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
8
10
image
L’image, elle, est impeccable. Les couleurs sont chaudes, riches et variées, habilement soulignées par des contrastes judicieusement exploités. Un rendu quasi parfait et une stabilité exemplaire.
7
10
son
Les pistes DTS‑HD Master Audio 5.1 sont habilement exploitées avec une excellente répartition et une utilisation des basses extrêmement dynamique. Le problème, c’est que la musique est très souvent utilisée à outrance et sans harmonie dans les scènes d’action, venant systématiquement gâcher la plupart des effets sonores. Dommage.
2
10
bonus
- Interview du réalisateur (11')
- Interview de David Belle (5')
- Last Call (court métrage) (12')
- Fin alternative US (2')
- Making of (16')
Autant de bonus pour ne rien dire, c’est un challenge que remportent haut la main tous les protagonistes de cette interactivité d'une vacuité sans nom.
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