Brick Mansions
En 2018, la ville de Détroit est devenue un ghetto dangereux que Damien, expert en arts martiaux, va tenter d’infiltrer pour éviter l’utilisation d’une arme de destruction massive.
Petite forme pour Luc Besson et Bibi Naceri qui n'ont sans doute pas passé plus de 5 minutes à écrire ce scénario. À l’instar de Banlieue 13 et Banlieue Ultimatum, Brick Mansion ressemble à une pâle copie du New York 1997 de John Carpenter, l'imagination et la réalisation en moins.
De cette absence de scénario, le réalisateur parvient tout de même à extraire quelques scènes d’action époustouflantes. Des cascades qui ne s’inscrivent malheureusement dans aucune narration crédible et noyées dans une mélasse de titres rap et hip‑hop bon marché. Sans compter que tout cela est très mal joué, gavé de poncifs et de clichés.
Bref, aller au bout du film est une rude épreuve. Et dire que c’est le dernier rôle vraiment interprété par Paul Walker ne rend pas la chose plus facile. Le comédien trop tôt disparu méritait largement mieux.