Brendan et le secret de Kells
Le petit Brendan vit à l’époque des Croisades et des Vikings en totale autarcie au beau milieu de la forêt, en compagnie de son oncle et d'une communauté de religieux.
Un jour, un grand sage enlumineur, survivant d’une invasion barbare, fait irruption au village. L’existence insouciante de Brendan bascule. Bravant l’interdiction de sortir de l’enceinte, le jeune garçon s’engouffre alors dans la forêt afin de satisfaire la requête d’Aidan l’enlumineur, soit récupérer les baies d’un chêne pour en faire de l’encre. Le danger guette dans les bois épais, mais Aisling, la petite fée qui y demeure, vient à sa rescousse. À l’issue de cette rencontre magique, Brendan va découvrir un mystérieux secret et sera chargé « de transformer les Ténèbres en lumière ».
Bien loin de cette prolifération d’images de synthèse qui écrase bon nombre de films d’animation contemporains, Brendan et le secret de Kells opte pour la simplicité visuelle. Un dessin animé fait de lignes épurées et minimalistes, de figures presque géométriques, accompagné d'une petite légende celtique envoûtante sur fond d'accords de harpe et de voix sylphides. Magique.