par Cédric Melon
17 juin 2013 - 16h17

Breaking Bad saison 5

année
2012
Créateur
InterprètesBryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul, Rj Mitte, Betsy Brandt, Dean Norris
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Avant‑dernière saison de Breaking Bad (cliquer sur Breaking Bad saison 4 pour accéder au test de la rédaction), qui met brillamment en scène le basculement de Walter White (Brian Cranston) vers le côté obscur.

Une fois encore, Vince Gilligan, auteur et créateur de Breaking Bad, nous offre une saison exceptionnelle. Il nous entraîne avec malice dans le sillage diabolique de Walter White. La mutation est presque à son terme : le petit prof de chimie est quasiment devenu Tony Montana. Le flashforward de début de saison, une référence directe à la fin de Scarface (« Say hello to my little friend ») et qui, pour la première fois de la série, ne trouve pas de conclusion au dernier épisode, laisse envisager une dernière saison apocalyptique.

Mais avant le dénouement final tant attendu, les épisodes s’enchaînent en variant les rythmes et les tons avec une superbe maîtrise. On passe du huis clos incroyable à des moments de tension et de suspense intenses, puis à des épisodes en extérieur rappelant les meilleurs westerns.

Bref, tout est fascinant dans cette saison, jusqu’au final jubilatoire, qui résonne comme une cloche sortie des enfers. Le Diable va bientôt rappeler les siens… Suite et fin lors de la sixième et dernière saison d’une série décidément pas comme les autres.

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test
blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 34,99 €
disponibilité
05/06/2013
image
2 BD-50, 376', zone B
1.78
HD 1 080i (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, arabe, espagnol, néerlandais
8
10
image
Une image fantastique qui explose de couleurs, joliment saturée et boostée en contraste pour le plus grand plaisir de nos rétines. Au fur et à mesure, la noirceur des scènes se fait de plus en plus sauvage et l'atmosphère plus tendue que jamais (avec quelques scènes sombres qui auraient sans doute mérité plus de précision) pour une immersion totale. Bref, un ensemble presque parfait.
8
10
son
Le son n’est pas en reste. La piste anglaise encodée en DTS-HD Master Audio 5.1 offre une dimension supplémentaire au récit. Les détails sonores foisonnent, la précision flatte l'oreille, les dialogues se détachent à la perfection et la répartition donne une telle amplitude à l'ensemble que cette série apparaît comme un modèle du genre. Un peu plus de graves encore et c'était la note maximale assurée.
10
10
bonus
- Commentaires audio sur chaque épisode des acteurs et de l'équipe
- Trois épisodes non censurés
- Scènes additionnelles
- Les réalisateurs discutent de moments mémorables (13')
- Focus sur les scénaristes (9')
- Salle d’écriture accélérée (9')
- Bêtisier (3')
- La saison 4 résumée (4')
- Casting de la saison 5 (4')
- Sur le tournage avec Aaron Paul et Bryan Cranston (1')
- Scène « Des filles et des flingues » (8')
- Dans les coulisses de « Des filles et des flingues » (8')
- Rien n’arrêtera ce train (16')
- Nettoyeur : Jonathan Banks est Mike (8')
- Répétitions des cascades en prison (1')
- Auditions de Jesse Plemons et Laura Fraser (9')
- La galerie d’art de Breaking Bad
- Bandes-annonces
Wahou la claque… On commence avec les commentaires audio aux propos décalés, passionnants et révélant beaucoup des coulisses de la série et du processus de création. On poursuit avec les souvenirs de tournage des différents réalisateurs de la série depuis la première saison : un excellent module qui permet de revoir tous nos passages préférés, agrémentés d'anecdotes fantastiques, voire fascinantes. De nombreux modules plutôt courts, qui n'en restent pas moins captivants, comme le petit éclairage sur la façon dont Vince Gilligan dirige ses scénaristes dans la salle d’écriture. Ou encore la nouvelle scène 100% exclusive avec Aaron Paul, Bob Odenkirk et Charles Baker (« Des filles et des flingues »), accompagnée de son making of. Mais un des morceaux de bravoure de cette interactivité est certainement le module sur l’épisode mettant en scène un train, extrêmement complexe à mettre en place. On finira par le focus sur le personnage de Mike, joué par l’excellent Jonathan Banks et la scène supplémentaire tournée uniquement pour les éditions Blu‑Ray/DVD de cette saison 5. Un rien sexy, elle met en scène Saul et Jesse dans une scène particulièrement croustillante. Bref, une interactivité foisonnante, didactique et toujours fascinante (hormis le bêtisier, plus classique). Un pur régal qui témoigne du soin apporté à chaque détail.
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