Braqueurs
Un groupe de braqueurs sévit avec succès sur la région parisienne et enchaîne les casses sans se faire prendre. Un jour, par appât du gain, l’un de ses membres va commettre une erreur et obliger tout le groupe à travailler pour des caïds de cité.
Plutôt mieux réalisé que les autres films français du même genre, ce polar d’action ne sort pas pour autant du carcan dans lequel il s’enferme dès le départ, et pour cause, le scénario s’inspire énormément (pour ne pas dire autre chose) du Heat de Michael Mann. Le résultat est une sorte de miroir inversé, bancal et sans audace, accumulant les clichés et les scènes de fusillades déjà mille fois ‑en mieux‑ ailleurs.
À noter cependant, la performance des comédiens, à commencer par la prestation très convaincante de Sami Bouajila. La seule vraie surprise de ce Braqueurs en demi‑teinte. Souvenons‑nous enfin qu'avant de faire Heat, Michael Mann se faisait la main avec L.A. Take Down, déjà une pépite. Le chemin est encore long pour Julien Leclercq mais les bases sont là.