Blue Bloods saison 3
Après trois saisons (cliquer sur Blue Bloods saison 1 et saison 2 pour accéder à nos tests), la série Blue Bloods est désormais installée sur de bons rails. Le rythme est toujours aussi soutenu et le va‑et‑vient entre les intrigues liées à chaque personnages se fait avec une fluidité déconcertante. On déambule ainsi avec délectation dans les méandres de la police new‑yorkaise en général, et dans le giron de la famille Reagan en particulier.
Au sommet de son art, droit comme le « i » de la justice, Tom Selleck est toujours aussi impérial en chef de famille taciturne. Face à lui, Danny (Donnie Walberg), son fils détective, et Erin (Bridget Mynahan), sa fille procureur, parviennent à s'imposer et à exister.
Même si la série n’a pas la noirceur ou l’originalité d’un True Detective, et n'en a d'ailleurs pas l'ambition, elle n’en demeure pas moins un excellent divertissement, saison après saison. Petit plaisir supplémentaire, le premier épisode de la saison 3 est marqué par la présence au générique de Michael Madsen. Le comédien de 56 ans y livre une prestation haute en couleur qui fait plaisir à voir.
Ses fans pourront d'ailleurs très vite le retrouver au cinéma dans The Hateful Eight, le prochain long métrage de Quentin Tarantino avec qui il a déjà livré ses meilleures prestations, notamment en tant que Bud dans Kill Bill et Mr Blonde dans Reservoir Dogs.