Blood Creek
Town Creek, Maryland, 1936. Un historien nazi est envoyé par le gouvernement allemand afin d’effectuer des recherches sur une pierre runique, dissimulée quelque part dans une ferme de la région. Soixante‑dix années s’écoulent.
Lorsque Victor (Dominic Purcell), que son frère Evan (Henry Cavill) croyait mort en Irak, ressurgit, tous deux vont unir leur force pour se venger de la famille qui l’a tenu captif, à cet endroit précis. Par ailleurs, ils découvrent qu’aux abords de la pierre, une créature inhumaine rôde et fait régner la terreur.
La base occulte rattachée aux sombres investigations du Troisième Reich ne suffit malheureusement pas à sauver Blood Creek de la tension caricaturale qui le guette. Michael Fassbender (Shame, X-Men : le commencement) fait de son mieux dans son interprétation de goule sanguinaire, mais le groupe de survivants, tiraillé comme toujours par des tensions internes, se démène maladroitement face à ses assauts répétés.
À cela, s'ajoutent l’invasion au ralenti de chevaux possédés et numérisés, un pacte digne de Faust pour que le vieillissement n’opère jamais sur nos ruraux effarouchés et une variante du vampirisme associée à une malédiction ancestrale… Autant de thèmes bateau et compilés, révélateurs d’une tambouille absolument indigeste. Qu'est-il donc arrivé à Joel Schumacher (Phone Game, Twelve) ?