par Cédric Melon
28 janvier 2015 - 11h00

Black Sails saison 1

année
2014
Réalisateurs
InterprètesLuke Arnold, Zach McGowan, Louise Barnes, Toby Stephens, Hannah New, Sean Cameron Michael, Hakeem Kae-Kazim
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

La première saison de Black Sails est une gigantesque fresque « grand spectacle et grand public » sur la piraterie. Pensée et écrite par Jonathan Steinberg (Jericho) comme une préquelle du roman classique L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, produite par Michael Bay (Transformers, Armageddon), mise en bouche pour l'épisode pilote par Neil Marshall (The Descent), Black Sails ne manque pas d’ambition.

Et dès son impressionnante scène d’ouverture, le ton est donné. Les requins sont à l’affût, la mer des Caraïbes est turquoise, d’impressionnants navires déploient leurs voilures, les canons crachent du feu, les boulets sifflent et explosent. Sabre au clair, les pirates se lancent à l’abordage. Le combat est âpre, d’une violence terrible. Rapidement, l’océan se teinte de rouge et les requins sont récompensés de leur patience… On est en 1715, âge d’or de la piraterie dans les Caraïbes, et le Capitaine Flit (Toby Stephens), qui règne sur les pirates, imagine un plan diabolique pour protéger les pirates du courroux de la flotte britannique.

Qu'on se le dise, Black Sails n’est pas un conte pour enfants, ni même un ersatz de la saga Pirates des Caraïbes, mais bien une série destinée aux adultes. Sans concession dans la représentation de la violence et du sexe, Black Sails saison 1 offre aussi une histoire ciselée, des personnages bien campés, des décors grandioses (mais avouons, un peu toc parfois), et à l’inverse d’une série comme Spartacus, elle a les moyens de ses ambitions.

Dotée d’un budget confortable, elle a intégralement été tournée en Afrique du Sud cinq mois durant (pour seulement huit épisodes d’une heure). La production a carrément fait construire une ville entière sur un immense plateau à Capetown : une réplique exacte de la ville de Nassau de l’époque. Elle a aussi construit deux immenses bateaux pirates taille réelle et un gigantesque réservoir d’eau capable de les accueillir pour filmer les batailles navales.

Si le casting n’est pas composé d’immenses stars, il a le mérite d’être très réussi. Avec en tête Toby Stephen (Meurs un autre jour) qui campe un Flint aussi puissant qu’inquiétant, et la charmante Hannah New (aux côtés d’Angelina Jolie dans Maléfique) qui incarne ici Eleanor Guthrie, la responsable intrépide de la taverne de Nassau.

Pour info, la chaîne américaine Starz (Spartacus, Boss) a déjà mis en route une troisième saison.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
06/12/2014
image
3 BD-50, 8 x 51', zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1 (contrairement à ce que précise le packaging)
sous-titres
Français, allemand, néerlandais
8
10
image
Tout y est : décors, costumes, belles gueules (trop ?), éclairages à la bougie, image fortement contrastée, couleurs éclatantes, grande lisibilité des scènes les plus sombres. Mais à trop vouloir faire « sophistiqué », la production perd en authenticité. C'est trop propre à notre goût (voire toc), même si nous reconnaissons le travail effectué et le rendu impeccable de ce Blu-Ray.
8
10
son
De ce côté‑là aussi, la série fait fort et mérite d'être regardée en HD. Non seulement la qualité d'image est parfaitement adaptée à nos diffuseurs HD, mais en plus, la partie sonore est au diapason. C'est même vraiment elle qui nous transporte au cœur de la série, aux côtés des pirates, avec ses effets Surround dans tous les sens lors des scènes d'action. La musique est au taquet, enveloppante et fournie en basses. En VO comme en VF.
2
10
bonus
- La construction du navire des pirates (2')
- Les costumes (2')
- L'entraînement des pirates (2')
- Making of (9')
- Les pirates, au-delà du mythe et des stéréotypes (3')
- M. Scott vu par l'acteur (1')
De la bonne grosse promo qui tache pour un seul et unique sujet découpé en six modules. Seule info à retenir : la construction du navire de 42 m de long a nécessité la coordination de 300 personnes durant quatre à cinq mois.
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