par Éric Le Ven
07 décembre 2012 - 17h56

Below Zero

année
2011
Réalisateur
InterprètesEdward Furlong, Michael Berryman, Kristin Booth
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Jack (Edward Furlong), scénariste en panne d'inspiration, décide d'aller au fin fond de la cambrousse pour se faire enfermer dans une chambre froide et imaginer en live comment les personnages de son scénario pourraient s'en sortir. Sauf que l'expérience vire au cauchemar…

Tout est poisseux ici, d'Edward Furlong lui‑même (ventripotent, mal rasé et avec des doubles valises sous les yeux) jusqu'aux décors (un abattoir sordide) en passant évidemment par le taré de service incarné par Michael Berryman (The Devil's Rejects, La colline a des yeux), dont la trogne flanque évidemment les pétoches.

Sauf qu'il ne s'agit pas vraiment d'un film d'horreur classique, mais d'un huis clos où le héros ne fait bientôt plus la différence entre son imagination et la réalité. Et c'est là que le film, toujours entre deux eaux, glisse vers une chose molle et informe. Le thème rappelle celui de L'antre de folie, mais l'ambiance celle de récents torture movies type Hostel.

Sauf que ce Below Zero est plutôt soft au niveau tension et horreur et que l'unité de lieu finit par peser. Amusant au début, mais on reste sur sa faim.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/11/2012
image
BD-25, 95', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Une image et une photo bien glauques avec des lumières économes, des tons verdâtres et des couleurs qui ne rappellent qu'une seule chose : la crasse. De ce côté‑là, c'est bien vu. D'autant que la définition est probante et les contrastes plutôt avenants. Au final, c'est assez réussi.
7
10
son
Les deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1 sont suffisamment travaillées pour qu'on se laisse happer par l'atmosphère sordide du film. La musique et les ambiances sont à leur aise sur tous les canaux, le subwoofer vient en renfort juste aux bons moments et sans en faire des caisses, quant au mixage, il parvient à entretenir le malaise.
2
10
bonus
- Deux scènes coupées
- Bandes-annonces
Deux scènes coupées qui ont bien fait de l'être.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !