Bangkok Revenge
Cela ressemble un peu à un nanar testostéroné des années 90, avec des flingueurs bas de plafond, des répliques laconiques, des gangs partout et un monde gangréné par la corruption et la débauche.
Coproduction américano‑thaïlandaise, Bangkok Revenge tente de concilier le public de Ong Bak (déjà réalisé par Prachya Pinkaew), de Very Bad Trip 2 et du film d’action moyen : à Bangkok, un homme d’affaires engage Curtie Church (Djimon Hounsou, Blood Diamond), un tueur à gages, afin d’éliminer six individus. Une fois la mission accomplie, il lui propose d’assassiner le chef d’une bande de trafiquants de drogue, responsable de la déchéance de sa fille, devenue prostituée dans les rues de la ville. Celui‑ci accepte et tente de s’adjoindre l’aide de Jimmy the Brit, un trafiquant d’armes (Kevin Bacon), afin de déclencher une guerre urbaine.
Une photographie ocre, des gunfights, des boîtes de strip‑tease, une caméra à l’épaule pour énergiser l’ensemble, Bangkok Revenge est loin de révolutionner le genre. Il déroule même la plupart des clichés du film d’action exotique. À vous de voir…