Bad Yankee
Bad Yankee est un long métrage de seconde zone qui navigue entre les lettres B et Z. Quand on voit Scott Adkins, le nouvel homme fort des films d’action américains (Expendables 2 mais aussi Ninja 2), distribuer des bourre‑pif comme des prospectus avec l’expression d’un radiateur en panne, on pense inévitablement au jeu similaire de son homologue des années 80/90, le grand Michael Dudikof (Le ninja blanc), auquel il ressemble étrangement d’ailleurs.
Au niveau de l’intrigue, le scénariste a regardé le Desperado de Rodriguez en boucle, mais s'est tout de même fendu de quelques menus changements pour ne pas être accusé de plagia. Ou alors c'est un remake qui ne dit pas son nom… Bref, il faudra chercher l’originalité ailleurs.
Reste la mise en scène des scènes de combat, nerveuses, mal filmés, mais nerveuses quand même (on aurait bien aimé que quelqu’un se dévoue pour refiler une boîte de Tranxène au monteur, qui s’emballe un peu…). Vous l'aurez compris, au second degré, Bad Yankee gagne son statut de petit nanar inoffensif et amusant. Aussitôt visionné, aussi vite oublié, cela dit.