Baby Phone
Comment un petit objet innocent, fleurissant dans toutes les chambres de bébé du monde, peut‑il provoquer un clash relationnel sans précédent ?
Réponse dans le premier long métrage d'Olivier Casas, petite réussite passée quasiment inaperçue au cinéma. Indice : laissez un baby phone ouvert près de bébé, sirotez tranquilement entre famille et amis dans la pièce d'à côté, laissez chauffez l'ambiance et écoutez à l'autre bout, dans la cuisine… Coups de couteau dans le dos et quiproquos garantis.
Pour ne rien gâcher, le casting au grand complet assure le show. Autant le patriarche toujours à l'ouest (Michel Jonasz) que son épouse (Marie‑Christine Adam) pas au bout de ses surprises. Du côté des plus jeunes, Pascal Demolon fait encore un carton plein et même temps qu'il sème une belle pagaille entre des jeunes parents un peu dépassés par la tournure de leur nouvelle vie.
Un bon moment parfois trop statique et qui se termine comme beaucoup de comédies françaises de façon trop décalée. Mais la promesse d'un cinéma ciselé, plein de vraies‑fausses révélations tordantes.