Au risque de se perdre
1930. Âgée de 21 ans, Gabrielle Van der Mal, fille d'un chirurgien renommé, décide d'entrer au Couvent de Bruges. Devenue Sœur Luc, la jeune femme supporte difficilement la règle d'obéissance absolue. Reçue à l'École de Médecine Tropicale, elle est envoyée dans un asile de malades mentaux à Bruxelles, puis part en Afrique où la Congrégation des Sœurs Augustines lui confie un poste d'assistante médicale auprès d'un chirurgien athée.
Conçue comme un documentaire sur la vie et les rituels des nonnes dans l'Europe d'avant-guerre, toute la première partie du film de Fred Zinneman s'avère longue et codée. La seconde, s'attardant sur la mission des sœurs au cœur de l'Afrique coloniale, est bien plus intéressante.
Un déséquilibre qui n'empêcha pas Au risque de se perdre d'être nommé huit fois aux Oscars en 1960. Sans succès, malheureusement.