par Carole Lépinay
20 septembre 2016 - 15h26

Au nom de ma fille

année
2016
Réalisateur
InterprètesDaniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Sebastian Koch, Christelle Cornil, Emma Besson, Serge Feuillard
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A
©LGM Cinéma/Guy Ferrandis
©LGM Cinéma/Guy Ferrandis
©LGM Cinéma/Guy Ferrandis
©LGM Cinéma/Guy Ferrandis
©LGM Cinéma/Guy Ferrandis
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Juillet 1982. Alors qu’elle passe l’été en Allemagne auprès de sa mère et son beau‑père, Kalinka Bamberski (Emma Besson), 14 ans, trouve la mort dans des circonstances troublantes. Les résultats de l’autopsie, bien que peu fiables, alimentent les soupçons de son père André (Daniel Auteuil) envers le docteur Krombach (Sebastian Koch), le beau‑père. Meurtri, Bamberski entreprend une éprouvante bataille judiciaire.

Après Présumé coupable et L’enquête, Vincent Garenq s’empare de la célèbre affaire Dieter Kombrach et met ainsi à l’épreuve les limites des pouvoirs judiciaires face à l’investigation personnelle d’un père inconsolable. La séquence inaugurale dans laquelle Bamberski (Daniel Auteuil, formidable) attend, résigné, que les flics le cueillent à cause de son inclination pour l’auto‑défense, en dit déjà bien long sur sa détermination. Son combat mû en obsession aura duré vingt‑sept ans.

Selon une chronologie minutieuse, Garenq décompose chaque élément du dossier, mais c’est surtout le courage et la persévérance d’un père qu’ii veut honorer, en toute sobriété.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
26/07/2016
image
DVD-9, 83', zone 2
2.40
SD 576i (Mpeg2)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Français Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
Une image pour le moins austère, plombante. Ses tonalités hivernales et ses contrastes marqués n'incitent pas à la douceur. Aucun souci de définition par ailleurs. Juste un parti pris esthétique et une légère reconstitution historique qui font profil bas devant la charge émotionnelle du sujet.
7
10
son
Un authoring loin d'être pratique pour changer de bande‑son en cours de route (il faut revenir au menu, passer toutes les présentations et l'avertissement pour malvoyants). À part cela, le 5.1 très naturel et ouvert apporte un peu d'ampleur au film avec des enceintes surround qui s'activent volontiers. La stéréo est moins précise au niveau des dialogues mais se comporte elle aussi très bien.
5
10
bonus
- Making of (17')
Vincent Garenq revient sur ses souvenirs de tournage, il nous confie sa façon d'appréhender un sujet aussi sensible et les secrets de sa direction d'acteur.
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