Au nom de ma fille
Juillet 1982. Alors qu’elle passe l’été en Allemagne auprès de sa mère et son beau‑père, Kalinka Bamberski (Emma Besson), 14 ans, trouve la mort dans des circonstances troublantes. Les résultats de l’autopsie, bien que peu fiables, alimentent les soupçons de son père André (Daniel Auteuil) envers le docteur Krombach (Sebastian Koch), le beau‑père. Meurtri, Bamberski entreprend une éprouvante bataille judiciaire.
Après Présumé coupable et L’enquête, Vincent Garenq s’empare de la célèbre affaire Dieter Kombrach et met ainsi à l’épreuve les limites des pouvoirs judiciaires face à l’investigation personnelle d’un père inconsolable. La séquence inaugurale dans laquelle Bamberski (Daniel Auteuil, formidable) attend, résigné, que les flics le cueillent à cause de son inclination pour l’auto‑défense, en dit déjà bien long sur sa détermination. Son combat mû en obsession aura duré vingt‑sept ans.
Selon une chronologie minutieuse, Garenq décompose chaque élément du dossier, mais c’est surtout le courage et la persévérance d’un père qu’ii veut honorer, en toute sobriété.