par Jean-Baptiste Thoret
02 septembre 2011 - 11h28

Assault Girls

VO
Asaruto Gâruzu
année
2009
Réalisateur
InterprètesYoshikazu Fujiki, Rinko Kikuchi, Meisa Kuroki, Hinako Saeki
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

À l’intérieur d’un univers désertique et dévasté, trois magnifiques mercenaires (Lucifer, Gray et Colonel) combattent des monstres appelés les « Suna Kujira », littéralement les « Baleines des sables ».

Réalisateur prolifique, le Japonais Mamoru Oshii (Innocence) signe ici une fausse séquelle d’Avalon (2001), le film qui l’a révélé au public occidental. Nous voici donc dans un monde virtuel, à l’intérieur d’un jeu de guerre illégal, où une jeunesse en perte de repères s’amuse à traquer des monstres redoutables.

Mais une fois que l’on a fait le tour de la beauté plastique des trois actrices et de leur look respectif, on s’enfonce dans un film qui n’a rien à montrer (esthétiquement, on atteint des sommets de laideur : tout est vide et grisou), rien à dire et rien à raconter.

Doté d’un budget visiblement ridicule, très loin de l’ambition portée à l’époque par Avalon, Assault Girls est une série Z hystérique à laquelle manque ce grain de folie nippone, que l’on trouve même dans les films les plus fauchés de Takashi Miike (Zebraman 2 par exemple). Pour les accrocs.

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dvd
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Asaruto Gâruzu
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/07/2011
image
DVD-9, 67', zone 2
1.78
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Japonais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
5
10
image
En dépit d'une photographie soignée, l'image manque de pep's et renforce l'aspect petit budget des effets spéciaux. Les ciels trop contrastés incitent parfois au port de lunettes de soleil, tandis que le manque de saturation ne permet même pas d'apprécier les rares couleurs vives, notamment l'armure rouge portée par l'actrice Hinako Saeki.
7
10
son
Nonobstant l'effort remarquable des acteurs pour rendre leur anglais compréhensible (un exploit pour des Japonais), le son bien trop étouffé lors des phases d'action ne leur rend hélas pas hommage. Il n'est donc pas rare, même pour des spectateurs bilingues, d'avoir à relire les sous‑titres pour comprendre. De son côté, le compositeur Kenji Kawai appréciera le travail des basses sur les deux pistes Dolby Digital 5.1.
0
10
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