Assault Girls
À l’intérieur d’un univers désertique et dévasté, trois magnifiques mercenaires (Lucifer, Gray et Colonel) combattent des monstres appelés les « Suna Kujira », littéralement les « Baleines des sables ».
Réalisateur prolifique, le Japonais Mamoru Oshii (Innocence) signe ici une fausse séquelle d’Avalon (2001), le film qui l’a révélé au public occidental. Nous voici donc dans un monde virtuel, à l’intérieur d’un jeu de guerre illégal, où une jeunesse en perte de repères s’amuse à traquer des monstres redoutables.
Mais une fois que l’on a fait le tour de la beauté plastique des trois actrices et de leur look respectif, on s’enfonce dans un film qui n’a rien à montrer (esthétiquement, on atteint des sommets de laideur : tout est vide et grisou), rien à dire et rien à raconter.
Doté d’un budget visiblement ridicule, très loin de l’ambition portée à l’époque par Avalon, Assault Girls est une série Z hystérique à laquelle manque ce grain de folie nippone, que l’on trouve même dans les films les plus fauchés de Takashi Miike (Zebraman 2 par exemple). Pour les accrocs.