Arsenic et vieilles dentelles
Par un soir venteux d’Halloween, Mortimer Brewster (Cary Grant) s’apprête à partir en voyage de noces avec sa ravissante fiancée Elaine (Priscilla Lane). Néanmoins, ses plans romantiques tombent rapidement à l’eau lorsqu’il découvre un cadavre caché dans un coffre chez ses vieilles tantes.
Horrifié, il leur demande des explications. Avec un incroyable aplomb, ces charmantes vieilles dames lui confient qu’elles ont pour mission de venir en aide aux vieux messieurs en proie au désœuvrement et à la solitude. Ainsi, elles ont mis au point une recette « fatale » à base de cyanure et d’arsenic afin d’écourter leur insupportable existence.
Comme si cela ne suffisait pas, Mortimer va devoir non seulement jongler entre les meurtres de ses chères tantes, l’hystérie de son frère Teddy se prenant pour le président Roosevelt et l’arrivée inattendue de son autre frère Jonathan, flanqué d’une tête façon Boris Karloff et accompagné d’un étrange médecin aux allures de M le Maudit… Une belle soirée de fous en perspective.
Grande comédie et grand classique réalisé par Frank Capra (La vie est belle) en 1944, Arsenic et vieilles dentelles enchaîne situations cocasses et quiproquos hilarants. L’extraordinaire prestation de Cary Grant dans la peau d’un homme dépassé par la situation nous fera très vite oublier le flux ininterrompu de dialogues (rarement un film fut aussi bavard). Une merveille d’humour macabre.