Arrêtez-moi
Un soir, une femme (Sophie Marceau) débarque dans son commissariat de quartier et s'accuse du meurtre de son mari, un homme violent et perturbé décédé il y a plusieurs années. La police avait conclu à l'époque à un suicide, mais sa femme veut aujourd'hui soulager sa conscience. Sauf que lorsqu'elle raconte son histoire à l'officier de permanence (Miou‑Miou), cette dernière refuse de l'arrêter...
Très critiqué lors de sa sortie (ce qui avait d'ailleurs provoqué la colère du réalisateur), Arrêtez‑moi n'est pourtant pas le ratage annoncé, mais un huis clos féminin construit sous formes de flash‑back, dressant le portrait de la misère sociale, de la violence conjugale, des bassesses humaines, des drames qu'on lit le plus souvent dans les journaux et d'une femme qui rêvait d'une autre vie.
La caméra en vue subjective pendant les scènes de violence est peut‑être discutable, mais le dispositif s'avère finalement plutôt efficace.