Apocalypto
Certains critiques ont choisi de descendre en flèche tout film estampillé Mel Gibson. Trop violent, trop antisémite, trop ci, trop ça… Apocalypto mérite‑il le même traitement ? Pas vraiment.
Yucatan. XVe siècle. Des mercenaires mayas ultra‑violents armés jusqu’aux dents, tatoués, arborant masques et trophées autour du cou, mettent à sac le village d’une pacifique tribu indigène. Tous les hommes valides seront capturés en vue d’être sacrifiés au Dieu Soleil dans une grande cité maya en construction. Mais une éclipse providentielle permet au fils du chef de s’échapper. Commence alors une impitoyable course‑poursuite à travers la forêt pour le jeune chasseur qui a caché sa femme enceinte et son enfant au fond d’un puits près du village.
Tourné en langue morte, Apocalypto révèle une fois de plus le goût de Mel Gibson pour la douleur et les films hors normes stigmatisant l’ignominie et la déchéance des sociétés civilisées. À revoir.