Anti-Life
Engagé comme mécano à bord d’un vaisseau spatial, Noah (Cody Kearsley) est confronté à une redoutable entité extraterrestre. Face à la contamination galopante de l’équipage, le futur jeune papa, épaulé par Clay (Bruce Willis), va tenter de préserver la poignée de survivants endormis (dont sa femme) en partance pour la Nouvelle Terre.
Entre deux épisodes bourrins de déflagrations et le portrait figé d’un équipage inlassablement attablé à blablater, difficile de retenir une scène qui fait sens dans ce film post‑pandémie où l’humanité projette de coloniser une autre planète à défaut d’avoir pris soin de la sienne. La punition est de taille avec l’irruption d’un parasite préexistant même à la création de l’univers. Une caractéristique un brin prétentieuse compte tenu du côté cheap de la vénéneuse bestiole…
Un huis clos spatial dont l’intention anxiogène est bouffée par une réalisation médiocre. Rajoutons Bruce Willis présent à quasi chaque séquence et sous forme d’hologramme quand ce n’est pas possible autrement… Bref, double peine pour le spectateur.