par Carole Lépinay
16 avril 2013 - 10h47

Annalisa

VO
Il paese delle spose infelici
année
2011
Réalisateur
InterprètesAntonio Gerardi, Nicolas Orzella, Aylin Prandi, Rolando Ravello, Luca Schipani, Valentina Carnelutti
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Veleno (Nicolas Orzella) veut à tout prix rompre avec le milieu privilégié dont il est issu. Il s’inscrit alors dans l’équipe de football du quartier, composée de gamins défavorisés et se lie rapidement d’amitié avec ces jeunes garçons, notamment Zazà (Luca Schipani), le leader de la bande. Bientôt, les deux amis s’éprennent d’une mystérieuse jeune fille nommée Annalisa (Aylin Prandi), qui vit recluse dans une maison, depuis la mort de son mari.

La province italienne des années 80, en pleine mutation industrielle, campe le décor d’Annalisa, adaptation du roman Le village des épouses malheureuses de Mario Desiati.

La symétrie établie entre Veleno et Zazà rompt le déterminisme social censé les différencier. Ensemble, ils partagent la même passion du sport et une fascination commune pour Annalisa, dont la photographie se substitue à celle de la Madone, accrochée dans leurs vestiaires. De fait, les premiers émois de l’adolescence sacralisent la jeune veuve précoce et lui confèrent une dimension fantasmatique, comme en témoigne sa première apparition, toute de blanc vêtue, comme échappée d’un songe immaculé.

Annalisa initie ainsi les garçons au désir puis à la désillusion, combinaison contradictoire d’une vierge et de Marie‑Madeleine, puisqu’elle fixe la limite érotique avec eux mais couche avec d’autres. Un film sur l’initiation, à découvrir.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
dvd
cover
Il paese delle spose infelici
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
20/02/2013
image
DVD-9, 79', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Italien Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
5
10
image
C'est sombre, avec des ambiances solaires et des couleurs filtrées qui rendent les visages jaunes/verts et les décors naturels pas toujours très séduisants. Ces choix esthétiques posent également des problèmes au niveau des contrastes. Bref, c'est trop vert et on a la désagréable impression d'avoir oublié de retirer les lunettes 3D avant de regarder le film, tellement ça manque de luminosité.
5
10
son
Bien peu de matière acoustique sur cette piste 5.1, qui aurait pu laisser une plus grande place aux ambiances et à la musique de Pasquale Catalano. Mais ça ne décolle jamais des enceintes avant. Dommage.
3
10
bonus
- Interview du réalisateur Pippo Mezzapesa (6')
- Interview de l'auteur du livre Mario Desiati (7')
- Bande-annonce
Deux petits suppléments pas inintéressants, mais sans réel mordant ni suffisamment de profondeur.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !