Annabelle, la maison du Mal
Enfermée derrière sa vitrine, Annabelle, la fameuse poupée possédée, côtoie tous les objets malfaisants que les Warren (Vera Farmiga/Patrick Wilson) ont accumulés durant leur parcours de démonologues. Alors que leur petite fille Judy (McKenna Grace) s’apprête à fêter ses 11 ans avec sa baby‑sitter (Madison Iseman), Daniela (Katie Sarife), une copine à elle, profite de leur absence afin de pénétrer le petit musée des horreurs, pourtant strictement interdit. La nuit d’épouvante peut commencer.
Spin off de la franchise Conjuring (James Wan), Annabelle, la maison du Mal nous emmène dans le fascinant repaire du couple Warren (pour info, ce musée de l’occulte existe bel et bien à Monroe, dans le Connecticut). Les fans de la saga seront ravis de retrouver les créatures démoniaques qui la peuplent, avec une mention spéciale à la glauquissime mariée sanglante.
Mais l’expérience horrifique à huis clos trouve rapidement ses limites, comme si Gary Dauberman (celui‑ci réalise son premier film après avoir été scénariste sur La Nonne, Ça : chapitre 1 et 2 ainsi que les deux premiers volets de la saga Annabelle) ne pouvait prétendre à davantage que multiplier les jumps scare (procédé éculé du genre) et saturer le champ d’entités persécutrices, au grand dam du pouvoir, autrement plus terrifiant, du hors‑champ.