par Carole Lépinay
28 avril 2020 - 10h17

Annabelle, la maison du Mal

VO
Annabelle Comes Home
année
2019
Réalisateur
InterprètesVera Farmiga, Patrick Wilson, McKenna Grace, Madison Iseman, Katie Sarife, Samara Lee
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Enfermée derrière sa vitrine, Annabelle, la fameuse poupée possédée, côtoie tous les objets malfaisants que les Warren (Vera Farmiga/Patrick Wilson) ont accumulés durant leur parcours de démonologues. Alors que leur petite fille Judy (McKenna Grace) s’apprête à fêter ses 11 ans avec sa baby‑sitter (Madison Iseman), Daniela (Katie Sarife), une copine à elle, profite de leur absence afin de pénétrer le petit musée des horreurs, pourtant strictement interdit. La nuit d’épouvante peut commencer.


Spin off de la franchise Conjuring (James Wan), Annabelle, la maison du Mal nous emmène dans le fascinant repaire du couple Warren (pour info, ce musée de l’occulte existe bel et bien à Monroe, dans le Connecticut). Les fans de la saga seront ravis de retrouver les créatures démoniaques qui la peuplent, avec une mention spéciale à la glauquissime mariée sanglante.

 

Mais l’expérience horrifique à huis clos trouve rapidement ses limites, comme si Gary Dauberman (celui‑ci réalise son premier film après avoir été scénariste sur La Nonne, Ça : chapitre 1 et 2 ainsi que les deux premiers volets de la saga Annabelle) ne pouvait prétendre à davantage que multiplier les jumps scare (procédé éculé du genre) et saturer le champ d’entités persécutrices, au grand dam du pouvoir, autrement plus terrifiant, du hors‑champ.

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blu-ray
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Annabelle Comes Home
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
15/11/2019
image
BD-50, 106', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais
8
10
image

Rétro au possible, cultivant toujours une sorte de décalage même avec son époque, le style du film oscille entre nombreuses scènes de pénombre et décorum vieillot de circonstance. C'est bien fait, même quand on n'y voit presque rien (le film est très tamisé). Il fallait un master impeccable pour retranscrire tout cela de nuit ou presque et surtout beaucoup de lisibilité. C'est le cas ici. N'hésitez pas à regarder le film dans une pièce entièrement noire d'ailleurs.

7
10
son

Moins de fantaisie côté son pour une bande‑son classique à base de jump scares. Tous les petits bruitages qui font peur y passent, ainsi que tout ce que compte la gamme de notes stridentes et de violons en pleurs. Le Dolby Atmos permet toutefois de les dispatcher dans la pièce façon puzzle pour plus d'efficacité.

5
10
bonus
- Making of (8')
- La chambre des objets et le surnaturel (5')
- La lumière et l'amour (4')
- Scènes coupées (11')

Le making of s'articule autour de quatre portraits horrifiques : le Démon/le Passeur, la mariée sanglante et le loup‑garou. Du haut de ses 1m95, Alexander Ward est l'interprète de deux monstres terrifiants dans Annabelle. Alternant entre le Démon et le Passeur, il évoque les longues heures de maquillage (plus de 3h30) nécessaires à la création de son premier personnage. Excepté un maquillage élaboré au niveau des mains, le Passeur mise davantage sur le costume et les accessoires (une longue cape noire agrémentée de plumes et une lanterne). Dans la peau de la mariée sanglante, Natalia Safran raconte s'être inventée sa propre histoire d'horreur afin de rendre crédible celle qu'elle qualifie de pisse‑vinaigre. Avec l'accord de James Wan (le pionnier de la saga), Gary Dauberman a pu introduire un loup‑garou... 

 

Les scènes coupées sont consacrées à quelques moments complices entre Judy et sa baby‑sitter, puis de la rencontre, évidemment déplaisante, de Daniela avec la mariée sanglante. 

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