Angélique

Cette nouvelle version des aventures d'Angélique, marquise des anges et comtesse de Peyrac, fait passer les films de Bernard Borderie pour de véritables chefs‑d'œuvre.

Le casting tape à côté (ça cachetonne franchement pour Gérard Lanvin), les dialogues sont indigents, la direction artistique absente, la mise en scène sans souffle et le scénario affligeant. Cette Angélique new age n'échappe à aucune lourdeur. Même la fameuse scène sexy entre le vieux Peyrac et la jolie naïade ressemble à du mauvais porno. Seul Simon Abkarian dans le rôle de l'avocat Desgrez s'en tire avec les honneurs.

Reste maintenant à savoir si Ariel Zeitoun et Europa Corp auront la décence de nous épargner la vision du second volet. Espérons...